À l’occasion d’une séance dédicace à la Fnac, j’ai découvert Aubépine, une BD d’aventure jeunesse réalisée par Karensac et Thom Pico. Voici donc mon retour sur cette histoire avec pour protagoniste une jeune fille qui n’a pas froid aux yeux !
Comment s’occuper à la montagne ?
C’est la question que se pose Aubépine lorsqu’elle y déménage pour le travail de recherche de sa maman. En effet, cette dernière a peut-être trouvé un moyen d’endiguer la migration d’oiseaux géants qui contraint tous les villageois à s’enfermer chez eux une fois par an. Mais voilà, Aubépine s’ennuie. Autour d’elle il n’y a qu’une vaste forêt et un peu plus loin un village « nul avec des vieux ».
Un jour, son père la force tout de même à aller se balader pour découvrir les alentours et surtout se détacher de sa console. C’est ainsi qu’elle fera la rencontre d’une mystérieuse bergère, protectrice de la montagne et gardienne de chiens laineux. Cette dernière lui confie alors un de ses animaux afin qu’elle se sente moins seule. Va alors débuter une grande histoire d’aventure dans laquelle Aubépine fera la rencontre du génie saligaud… un personnage qui porte bien son nom !
La citadine Aubépine arrivera-t-elle à s’adapter à cette nouvelle vie ? Et réussiront-ils à empêcher la migration tout en déjouant les maléfices du génie ?
Une histoire évolutive
Je dois bien l’avouer, si j’ai choisi cette BD c’était avant tout pour son dessin qui me plaisait vraiment : des personnages mignons, une palette de couleurs pastel et aussi un format très pratique qui permet de l’emporter facilement.
Au-delà de cela, Aubépine nous offre une histoire complète avec des moments drôles, épiques, touchants et attachants.
« Je te l’ai dit, l’essentiel, c’est d’agir. Tout le monde peut dire je t’aime, mais peu de gens peuvent le montrer. »
Mais ce que j’aime le plus avec cette série, c’est qu’à chaque tome le personnage et l’histoire évoluent. Et pas que mentalement ! Physiquement, l’héroïne grandit et se voit offrir une nouvelle tenue et coiffure à chaque nouveau tome. Elle devient plus forte et sûre de ses choix. Les saisons, également, changent à chaque histoire (le premier livre se déroule par exemple en été). Si vous lisez cette BD, regardez également la carte présente au début et à la fin. Elle change suivant les aventures et découvertes d’Aubépine. C’est donc pour moi le plus gros point fort de la BD, car cela permet de s’attacher réellement aux personnages, de s’amuser à identifier les petits clins d’œil aux tomes précédents et de n’avoir qu’une hâte : retrouver Aubépine lors de ses futures péripéties.
Même à 24 ans, j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette aventure aux actions bien rythmées et j’achèterai sans aucun doute la suite. Aubépine est disponible actuellement en 3 tomes chez Dupuis.
Petite anecdote
Lors de ma rencontre avec les 2 auteurs, j’ai pu leur poser quelques questions à propos de l’histoire du premier tome. Je leur ai ainsi demandé d’où leur était venue cette idée d’oiseaux migrateurs détruisant tout sur leur passage. Karensac m’a alors répondu qu’une des raisons était tout simplement qu’elle avait envie de dessiner des oiseaux. Le second tome suit également cette logique : elle voulait dessiner un renard donc un des personnages principaux en sera un !
Merci encore à tous les deux pour ce moment de partage vraiment très agréable et amusant 🙂