50 nuances de gras est sorti ce jeudi en France. Voici donc un petit retour sur ce premier tome assez original.
Erufuda, l’elfe qui aimait trop le gras
Dans ce manga, nous suivons l’histoire de Naoe, un jeune homme travaillant dans un centre de chiropraxie et relaxation. Son but : soigner les douleurs de ses patients par le massage et les conseiller dans leur alimentation. C’est dans son cabinet qu’il va faire la rencontre d’Erufuda, une elfe venue d’un monde parallèle, et ayant un gros problème d’addiction pour … les frites ! A cause de ce petit penchant, Erufuda est à présent bloquée dans notre monde. En effet, si cette dernière ne reprend pas son poids d’origine, elle ne pourra pas rentrer chez elle… Naoe va donc lui venir en aide ainsi qu’à bien d’autres créatures qui, comme Erufuda, ne se sentent pas bien dans leur corps.
Une histoire originale pour une bonne cause
Je dois bien l’avouer, si j’ai craqué pour ce manga c’est avant tout pour cette couverture et ce synopsis qui sortaient vraiment de l’ordinaire. Et pour ces raisons, je n’ai pas été déçue. 50 nuances de gras est découpé en plusieurs chapitres présentant chacun un nouveau personnage et ses problèmes.
« Chaque personne a un physique différent, et c’est ce qui fait son charme non ? »
Il est ainsi intéressant de découvrir des personnages à la personnalité propre et attachante. Bien que ces derniers proviennent de mondes imaginaires, les conseils prodigués par Naoe, eux, sont bien réels. Ainsi, nous apprenons au fil de l’histoire de nombreuses techniques qu’il est simple à mettre en place dans notre vie de tous les jours.
Cependant, malgré un esthétisme bien travaillé, ce manga manque un peu de dynamisme. Chaque chapitre se ressemble et suit la même logique : rencontre du personnage -> explication du problème -> résolution. L’histoire reste tout de même amusante et agréable à lire. À suivre donc dans les prochains tomes qui, je l’espère, casseront cette régularité.
50 nuances de gras est publié aux éditions Doki Doki et compte pour le moment 4 tomes au Japon. À noter : ce manga est un seinen (manga pour jeunes adultes) et comporte donc pas mal de nudité. À prendre en compte si on veut le lire dans le bus par exemple…