L’été dernier, j’ai comme beaucoup succombé à la beauté de la réédition de la série Blackwater, que j’ai dévorée ! Je prends enfin le temps de vous parler de cette saga et de vous expliquer pourquoi ça a été pour moi un gros coup de cœur.
Balckwater, la saga phénomène de Michael McDowell
Ces magnifiques couvertures ne vous ont sans doute pas échappées : on les a beaucoup vues sur les réseaux sociaux en 2022 ! Mais saviez-vous que l’histoire originale de la famille Caskey a été publiée en 1983 aux États-Unis. Cette sage que l’on doit à l’auteur Michael McDowell a été traduite en français et publiée aux éditions Monsieur Toussaint Louverture en 2022.
Saga en 6 tomes, Blackwater nous raconte l’histoire des Caskey, une famille puissante vivant à Perdido, une petite ville d’Alabama. Perdido est bâtie tout près de 2 rivières : la Blackwater et la Perdido. En 1919, d’importantes pluies entraînent la crue de la rivière et infligent d’importants dégâts dans la ville. C’est lors de cet événement tragique qu’Elinor arrive de manière mystérieuse en ville, et deviendra une personne importante de la famille Caskey. De 1919 à 1969, nous allons suivre les différentes aventures de la famille Caskey qui n’est décidément pas comme les autres, et se verra confrontée à différents événements inexplicables…
Pourquoi j’ai adoré Blackwater ?
Blackwater, c’est vraiment un roman-feuilleton américain. On y suit les aventures, palpitantes ou non, de la famille Caskey, dans la petite commune de Perdido pendant 50 ans. Des histoires parfois banales, mais à la fois tellement passionnantes ! J’avoue que je ne saurai pas expliquer pourquoi, mais ces histoires de famille ont réussi à me passionner, j’ai dévoré les 6 tomes d’une traite.
On suit l’évolution passionnante des personnages de la famille : mariages, enfants, complicité, trahisons, drames, victoires et défaites… C’est si bien raconté que l’on se prend très facilement au jeu. Chaque personnage, qu’on l’apprécie ou non, est fascinant et attachant à sa manière.
Au sein de la famille Caskey, ce sont les femmes qui tirent les reines et ça, c’est plutôt chouette à lire ! De la pénible Mary-Love, à la mystérieuse Elinor, en passant par l’ambitieuse Miriam, chacune jouera un rôle primordial dans la famille.
Ce qui m’a aussi tenu en haleine tout au long de ces 6 tomes, ce sont les touches de surnaturel qui surviennent çà et là. Qui est donc Elinor et comment est-elle vraiment arrivée à Perdido ? Quelle créature vit dans la rivière ? Comment expliquer certaines disparitions au cœur de la ville ? Cette partie fantastique ne prend qu’une petite part de l’histoire, mais insuffle à l’histoire assez de suspense pour nous faire tourner les pages encore et encore pour avoir enfin le fin mot de l’histoire… Certaines scènes se rapprochent même du macabre ou de l’horreur, ce qui est surprenant et dénote avec le reste du récit, mais sans en faire trop, et c’est ce qui fait l’originalité de l’histoire.
La beauté de la réédition
Enfin, je voulais quand même dire un mot pour ce qui m’a fait craquer au départ : la beauté des couvertures ! Leur format poche est adorable et parfait pour les emmener partout avec nous, et le travail des dessins, des reliefs et des dorures sur les couvertures sont juste à tomber. Merci aux éditions Monsieur Toussaint Louverture pour cette beauté que j’adore admirer dans ma bibliothèque !
Alors convaincu ? Je ne peux que vous conseiller de sauter sur le tome 1 pour rencontrer la famille Caskey, et je vous promet que vous ne lâcherez plus avant d’arriver à la fin de la saga !